Des marchés réservés aux entreprises de l’ESS

Les collectivités locales ont la faculté de privilégier les entreprises de l’économie sociale et solidaire pour leur intervention en direction de leurs administrés, par le biais de marchés dits « réservés » (loi ESS 2014).

Une autre collaboration entre la commune et les entreprises de l’ESS est alors possible.

Partout, les populations bénéficient de l’action des associations. Mais presque partout aussi, le recours massif aux appels d’offres pousse à la dénaturation des associations et des mouvements d’éducation populaire, les réduisant au rôle d’opérateurs de la puissance publique et faisant fi de leur capacité d’initiative et de créativité.

Des pans entiers des politiques culturelles, éducatives, sportives, de jeunesse, de solidarité ou de loisirs sont maintenant sous-traités au nom du marché à des associations de façade, à des entreprises dites « sociales » ou à des acteurs marchands. Autant d’organisations qui s’affranchissent sans complexe des contraintes de la concertation publique et de l’élaboration collective du projet !

 

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la vie associative, c’est bon pour les humains, c’est bon pour la planète !

> Les associations sont mobilisées pour la transition écologique

> Les associations œuvrent pour la transition numérique

> Les associations renforcent le lien intergénérationnel

 

 

 


Les associations de jeunesse et d’éducation populaire : une intelligence collective

L’éducation populaire ouvre un espace d’engagement aux citoyens qui s’organisent pour améliorer leurs connaissances et leurs compétences en échangeant réciproquement leurs savoirs et en agissant collectivement dans des secteurs d’activités très divers.
L’éducation populaire est particulièrement développée aux côtés de l’école, sur les temps périscolaires, sur le temps des loisirs et des vacances, qui restent des temps privilégiés d’éducation culturelle, sociale et sociétale.
Les structures qui développent des projets relevant des principes de l’éducation populaire sont essentiellement des associations.
Les projets d’actions collectives relevant de l’éducation populaire ne sauraient se développer sans l’appui des pouvoirs publics, particulièrement des collectivités locales, garantes de l’intérêt général sur les territoires.

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