
© Marianne Durand
Un double événement a marqué la vie de la Ligue 95 le 14 octobre 2025. La fédération se dotait ce jour-là de nouveaux statuts et règlement intérieur, au cours d’une assemblée générale extraordinaire. En introduction, la présidente Emmanuelle Dekeyser expliquait qu’ils étaient le fruit d’un travail de 18 mois. « La refonte des statuts correspond à la nouvelle gouvernance dans laquelle nous nous sommes engagés. » Cette nouvelle ère coïncide avec le départ de Lionel Barbet, dernier responsable à incarner la double fonction de secrétaire général élu/délégué général salarié, désormais scindée en deux.
Les nouveaux statuts ont été mis en cohérence avec ceux de la confédération nationale, qui viennent d’être approuvés par le ministère de l’Intérieur.
Gérard Detilleux, président honoraire et Roseline Drouin, secrétaire du conseil d’administration, ont animé la commission de révision : les nouveaux statuts sont en phase avec le nouveau projet fédéral, adopté, lui, en 2024.
Passation de pouvoir
Une fois l’AGE clôturée, les invités de la Ligue 95 se pressaient nombreux dans les nouveaux locaux d’Osny. La présidente invitait les habitués à « faire le deuil de Berthelot » (l’ancien siège de Pontoise, dans la rue éponyme). « Nous avons de beaux locaux, nos statuts viennent d’être adoptés », se réjouissait-elle, tout en souhaitant voir arriver des soutiens financiers à la mesure de la dynamique engagée.
Elle laissait ensuite Lionel Barbet annoncer son départ en retraite, après 36 ans passés à la Ligue 95 ! « Je pars avec mon poste » plaisantait-il avant de passer la parole à ses successeurs à savoir les deux co-directeurs Virgil Cassier et Pascal Lefrançois qui entreront en fonction dès le 1er novembre. Il s’agira pour eux de convertir le projet fédéral en actions, menées par l’équipe salariée organisée en trois pôles :
- éducation, formation, culture, dirigé par Sana Diallo
- vacances, séjours, loisirs éducatifs, animation, dirigé par Denis Mahieu
- vie fédérative et administration, directement placé sous la houlette des co-directeurs.
Devant l’assistance nombreuse – plus de 80 personnes – les élus et salariés de la fédération se montraient en mode combattif pour faire bénéficier le maximum d’habitants du Val-d’Oise de ses compétences et expérience en matière d’éducation populaire.

© Marianne Durand