Édito

« Que se passerait-il si les associations disparaissaient de nos vies ? » L’interpellation de David Cluzeau, président de l’Union des employeurs de l’ESS, rejoint celle de Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif. Aujourd’hui, les associations n’en peuvent plus des pressions en tous genres alors même qu’elles répondent aux besoins des habitants et qu’elles agissent pour l’intérêt général et l’utilité sociale dans les champs de la petite enfance, du périscolaire, du handicap, de la culture, du sport de l’environnement.

Si le projet de loi de finances préparé par François Bayrou pour 2026 devait être adopté en l’état, la capacité d’action d’un grand nombre d’associations serait compromise.
Là où l’État et les collectivités n’interviennent pas ou plus, l’investissement public dans le secteur associatif est amplement justifié. Pour mémoire, nombre de projets de l’économie conventionnelle sont solvabilisés par la commande publique au motif qu’ils relèvent du bien commun.

Rejoignez les campagnes d’Hexopée pour sauvegarder nos « espaces menacés » et celle du Mouvement associatif, « parce que ça ne tient plus ». Retrouvons-nous le 11 octobre partout en France.

Le monde associatif n’est pas un supplément d’âme de notre modèle social : il en est l’un des fondements !

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