Perspectives 2022 incertaines

Le plus souvent calées sur l’année scolaire, les missions de service civique 2021 sont en cours de réalisation. Le bilan national de l’année écoulée n’est pas encore connu. À l’échelle de la Ligue du Val-d’Oise, en 2021, près de 70 jeunes ont été intégrés dans des associations du réseau, dans le cadre d’une intermédiation. Le chiffre est inférieur à la moyenne annuelle avant la pandémie, qui se montait à 80 volontaires.

Emmanuel Macron avait affirmé vouloir accueillir 100 000 jeunes de plus en 2021. L’objectif était ambitieux et a été perturbé par la crise sanitaire. La ventilation du budget voté pour 2022, 700 millions, dont 200 inscrits dans le plan de relance, a fait réagir les parlementaires. Les sénateurs se sont demandé si les missions de service civique ne se rapprocheraient pas des contrats aidés, pourtant drastiquement diminués par le pouvoir actuel. Ils se sont interrogés aussi sur « les capacités d’absorption des nouvelles missions par les organismes agréés ».

Dans le Val-d’Oise, en tous cas, par exemple, Loris Schulmewitz, Tess Tolner et Juliette Cayrel, respectivement à la ludothèque de Saint-Leu, au club de volley de Cormeilles et à l’institut Charles-Perrault d’Eaubonne, se montrent enchantés de leur mission ! Côté pôle d’appui et de développement, la Ligue 95 a passé la main à son partenaire départemental, Unis-cité.

Dans les domaines d’action du service civique, une dixième thématique, la citoyenneté européenne, apparaît, s’ajoutant à la solidarité, la santé, l’éducation pour tous, la culture et loisirs, les sport, l’environnement, la mémoire et la citoyenneté, le développement international et l’action humanitaire, l’intervention d’urgence.

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