Edito

Face à la crise sanitaire actuelle, la Ligue 95, en lien avec la confédération nationale, se mobilise. Notre inquiétude pour la santé de tous, mais aussi pour la pérennité de nos activités et de nos emplois ne nous fait pas oublier nos responsabilités immédiates.

C’est pourquoi, nous protégeons nos salariés au-delà des recommandations des autorités sanitaires. La situation de chacun d’entre eux a été précisée pour la période de confinement : télétravail, chômage partiel, arrêt pour garde d’enfant… Et nous avons décidé de maintenir les salaires à 100%, quelle que soit la prise en charge du chômage partiel par l’État.

Que vous soyez adhérents, volontaires en service civique, associations, partenaires, voici dans cette newsletter comment nous nous efforçons d’assurer la continuité de nos activités. Chaque service est organisé pour accueillir nos usagers par téléphone ou par courriel. Vous serez informés directement sur vos dossiers et projets ou dirigés vers la plateforme nationale d’accueil de la Ligue (assurance, Vacances pour tous …). Par ailleurs, pour faciliter la mission des personnels réquisitionnés, nous avons proposé à l’État et aux collectivités territoriales de mobiliser nos équipes sur la base du volontariat.

Quant à la vie statutaire de notre fédération, elle est évidemment suspendue jusqu’à la fin du confinement. Un conseil d’administration en visioconférence sera organisé courant avril. Le résultat net 2019 légèrement excédentaire nous permet de faire face plus sereinement à la situation présente. Au nom du conseil d’administration, je remercie nos salariés qui ont œuvré à cet équilibre malgré un environnement peu favorable. Aujourd’hui, je les remercie également pour leur solidarité et leur réponse rapide qui a permis de mettre en place une organisation d’urgence.

Il faudra tirer les conséquences de cette crise sanitaire. Il y aura des comptes à rendre sur l’état des services publics, plus particulièrement de la santé et de la recherche, sur la gouvernance et les structures d’information. Il y aura des priorités à instituer quant à nos modes de vie. L’organisation de la production et la recherche du profit devront être à nouveau remises en cause. Le libéralisme, faux-ami, et l’individualisme mis en avant par ce système devront céder la place à la solidarité et au « vivre ensemble ». La crise provoquée par la pandémie montre que cette aspiration n’est pas une utopie, mais simplement une question de (sur)vie.

Guy Plassais
Président de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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