Vacances apprenantes, saison 2

Instituées l’été dernier par le ministre Blanquer, les vacances apprenantes sont reconduites cet été. Déclinées en colonies apprenantes et en quartiers d’été, elles veulent répondre au besoin d’expériences collectives, de partage et de remobilisation des savoirs après les périodes de confinement qu’a connues le pays.

Dans le cadre des colonies apprenantes, la Ligue 95 organise des séjours pour près de 300 enfants et adolescents, avec les villes de Montigny-lès-Cormeilles et Villiers-le-Bel ainsi qu’avec des associations d’Argenteuil, Pontoise et Vauréal.

Labellisés par l’État, les séjours en question de la Ligue -Vacances pour tous- associent un renforcement des apprentissages autour des activités de loisirs, culture, sport et environnement. Une aide de l’État jusqu’à 80 % du coût du séjour (plafonnée à 400 € par mineur et par semaine) est versée aux collectivités partenaires pour permettre aux enfants et jeunes de partir. Les publics prioritaires des colos apprenantes sont les 3 à 17 ans, et d’abord les habitants des quartiers prioritaires.

La reconduction du programme répond, entre autres, au souhait des têtes de réseau organisatrices de colonies de vacances comme la Ligue de l’enseignement. Une étude de l’Ifop, lancée par Jeunesse au plein air relève que les colos sont des espaces éducatifs reconnus par les parents et plébiscités par les enfants. Mais elles souffrent cependant d’une certaine désaffection. Aux aides de l’État dont la pérennisation sera bienvenue, il faut aujourd’hui envisager de nouveaux partenariats entre les communes et les associations à même de concevoir des séjours à la fois attrayants et éducatifs.

Les Quartiers d’été 2021

Pour ce dispositif, la Ligue 95 a adressé ses programmes à la DDETS (direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités). Les séquences proposées puisent dans l’éventail des animations déjà éprouvées. L’escape game « La Charte de la Liberté », s’inscrit dans un axe citoyenneté et lutte contre les discriminations. D’autres animations ont trait à la lutte contre la fracture numérique : ateliers d’accompagnement à l’utilisation des outils numériques ou préparation de l’évaluation aux compétences PIX. Celles-ci sont par exemple demandées aux étudiants ou exigées dans le cadre de formations ou évaluations des connaissances pour une recherche d’emploi.

Dans le cadre de son appel à projets départemental, la DDETS se charge de relayer ces offres auprès des communes qui comptent des quartiers « politique de la ville ».

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