Édito

Après presqu’une année perturbée par les confinements successifs, le monde associatif souffre. Les secteurs de l’animation, de l’éducation populaire, de la culture et du sport sont sinistrés. Malgré les dispositifs de soutien financier mis en place par l’Etat et les collectivités locales, nombre de dirigeants bénévoles rendent leur tablier, ne trouvant pas de solution pour pérenniser leur association ; l’interdiction de se rencontrer, de se rassembler rendent impossible la réalisation de leurs activités.

Les conséquences de cette crise sanitaire sur le projet collectif seront lourdes. Les stratégies gouvernementales adoptées au fil des communications du conseil scientifique, souvent mal comprises, installent un sentiment dépressif qui fait des ravages chez les plus fragiles.

La génération montante, baromètre de l’évaluation du moral de la population, va même jusqu’à se sentir sacrifiée. Réparer les dégâts de cette crise et de celles à venir sur l’économie et l’emploi ne suffira pas.

Nous devons transformer la société pour espérer répondre aux défis sociaux et environnementaux, parade à de nouvelles pandémies. À cette fin, la consolidation des associations est impérative. La confiance, la solidarité, la coopération qu’elles installent via leurs projets collectifs, les valeurs qu’elles promeuvent, sont indispensables à la construction, ou reconstruction, d’un avenir commun.

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