Edito

Dans cette période de sortie de crise sanitaire, les associations sont convoquées sur la scène de la réparation sociale d’urgence. Les pouvoirs publics misent sur le bénévolat, l’engagement des citoyens et la solidarité, qui fondent le projet associatif, pour renforcer l’action publique.

Cela n’empêchera pas l’État de continuer à « marchandiser » les services publics, et les collectivités locales de continuer à considérer les associations davantage comme des prestataires que des partenaires.

En parallèle, les dirigeants associatifs sont confrontés à la suppression progressive des aides aux emplois associatifs, à la réduction des subventions sectorielles accordées au tourisme social, à l’éducation populaire, à la culture… Dans ce contexte, ils passent plus de temps à lever des fonds qu’à concevoir et organiser leurs activités.

Les fonds d’État annoncés pour la relance économique ne ruisselleront que très peu sur les associations employeuses. Pourtant, l’innovation et l’agilité dont elles font preuve sont plus que jamais nécessaires en ces temps troublés.

Éric Forti
Secrétaire général de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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