Edito

En cette période de crises interminables, le mouvement social des animateurs périscolaires et des éducateurs nous alerte sur les conséquences des décisions budgétaires du gouvernement et des exécutifs locaux, qui fragilisent les secteurs des activités éducatives, sanitaires et sociales. L’heure est à la baisse des dotations aux collectivités locales et des subventions aux associations, investies dans ces actions considérées comme non essentielles.

Politique libérale oblige, il s’agit de limiter la dette, de diminuer les impôts et de soutenir la croissance au détriment parfois de la qualité des réponses aux besoins sociaux et éducatifs, ainsi qu’aux exigences environnementales. Dans la conjoncture, le modèle économique des associations, qui hybrident les moyens de production de biens et de services en cumulant le bénévolat, le volontariat et le salariat, apparait comme une aubaine pour les pouvoir publics. La séquence électorale 2022 va être l’occasion pour les dirigeants associatifs, de démontrer que le Gouvernement qui sortira des urnes devra soutenir et renforcer les associations, s’il entend conduire un développement respectueux des humains et de la planète.

Pour l’heure, je vous souhaite de chaleureuses et reposantes fêtes de fin d’année.

 

Éric Forti

Secrétaire général de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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