Édito

Dans le Val-d’Oise, moins de la moitié des électeurs se sont déplacés pour l’élection des députés. L’abstention atteint des records à Garges, Gonesse, Goussainville, Sarcelles… La Ligue 95 mène pourtant avec ces communes de nombreuses actions : ateliers-relais, formations à la citoyenneté, classes de découverte, aide au départ en vacances éducatives. Ces programmes ont l’ambition de restaurer la confiance des habitants les plus en difficulté envers les pouvoirs publics.

Les réponses apportées par les dirigeants politiques ne sont que rarement adaptées aux besoins et aux attentes de ces populations. Ce décalage explique certainement le désintérêt grandissant des électeurs constaté à chaque scrutin.

Aujourd’hui les urgences sociales et écologiques imposent que la nouvelle Assemblée et le nouveau Gouvernement s’attellent à reconstruire des services publics efficients, en premier lieu desquels l’École, creuset de la socialisation et du vivre ensemble. Ils doivent doter les associations de moyens conséquents. En particulier celles qui œuvrent dans les quartiers populaires où l’action collective et la coopération solidaire atténueront la tentation du repli communautaire.

Le partage des responsabilités et des moyens entre élus et citoyens organisés dans les associations au service de l’intérêt général est indispensable.

Éric Forti

Secrétaire général de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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