Une rentrée coûte que coûte

Les déclarations du personnel politique en faveur des associations, jugées indispensables à la vie en société, se multiplient en cette rentrée. Rentrée cependant placée sous de mauvais augures.

Cet été, le ministre de l’Éducation nationale s’est beaucoup appuyé sur notre mouvement d’éducation populaire quand il a lancé, en urgence, les Vacances apprenantes, pour réparer les dégâts que la Covid-19 a causés sur l’École. Jean-Michel Blanquer a aussi affirmé que « l’avenir se construit avec nos jeunes – réserve civique, SNU, service civique. Nous serons là avec chacun pour encourager, soutenir toutes les initiatives, associatives, entrepreneuriales… ».

Cependant, il semble que les 130 milliards du plan de relance ne concernent les associations qu’à la marge. Celles-ci peinent à être reconnues comme des acteurs économiques à part entière, alors qu’elles remplissent un bon nombre de services à la population. Bercy ne semble pas concerné par leur état financier rendu catastrophique par la crise sanitaire qui perdure.

Aujourd’hui, la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise est confrontée à un problème de gestion irrésolvable. Aux pertes d’exploitation abyssales dans les secteurs classes de découvertes, formation et séjours de vacances collectives, s’ajoutent des baisses de subventions sur nos activités jugées pourtant d’utilité sociale par les pouvoirs publics.

Pour les mois qui viennent, il va falloir plus que jamais compter sur nos ressources humaines et nos compétences, celles des salariés et des bénévoles, ainsi que sur la richesse de l’engagement collectif.

Éric Forti
Secrétaire général de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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