Édito

L’ambiance générale de cette rentrée scolaire semble placée sous le signe de l’incertitude, de l’inquiétude et même de l’angoisse. La guerre, l’accélération du dérèglement climatique, le Covid, l’inflation, la précarité grandissante, rendent impérieuse la sobriété. Très souvent moquée par les productivistes, la consommation responsable, associée à une production agricole et industrielle raisonnée, s’impose désormais comme une possible solution. Pour gagner du temps…

Car il est trop tard, martèlent certains scientifiques, il vaut mieux se résigner à concentrer la recherche sur des mode de vie adaptés au dérèglement climatique. Une chose est sûre, on ne relèvera aucun des défis actuels sans s’appuyer sur les citoyens et les corps intermédiaires qui les représentent, notamment les associations, en particulier d’éducation populaire.

Elles accompagnent les transitions que la société doit accomplir. En ce sens, elles sont partenaires des pouvoirs publics. Au nom de leur utilité sociale, il est indispensable de préserver la liberté d’expression et d’action des associations d’éducation populaire.

Éric Forti
Secrétaire général de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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